Il faut (re)jouer (les règles) ! / Emmanuelle Chérel

Extrait du texte d'Emmanuelle Chérel sur l'Échiqueté de Partick Bernier et Olive Martin (2012)

commandes de textes

Avec ce premier texte d’Emmanuelle Chérel, historienne d’art, nous initions une série de commandes de textes à des chercheur(e)s portant sur des œuvres produites par Entre-deux. Il faut (re)jouer (les règles) est consacré à l’Échiqueté de Patrick Bernier et Olive Martin, œuvre produite en 2012, qui a ensuite intégré la collection du Fonds régional d’art contemporain des Pays de la Loire et a été montrée dans le pavillon belge (Personne et les autres, Vincent Meessen & guests, 2015) lors de la 56ème biennale de Venise.

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biographie d’Emmanuelle Chérel

Docteure en Histoire de l’art habilitée à diriger des recherches, membre du Crenau – UM UMR AAU 1563 CNRS/MCC/ECN de l’Ecole Supérieure Nationale d’Architecture de Nantes, Emmanuelle Chérel travaille plus particulièrement sur les dimensions politiques de l’art et privilégie des approches et des outils théoriques interdisciplinaires afin de restituer une proposition artistique dans son contexte d’apparition pour observer son caractère d’acte accompli au sein d’une réalité historique.

Depuis plusieurs années, son travail se concentre sur le
 présent postcolonial du champ de l’art. Enseignante titulaire en Histoire de l’art à l’Ecole supérieure des Beaux-arts de Nantes, elle y mène le projet de recherche Pensées archipéliques intégré depuis 2014 au projet Penser depuis la Frontière (Esbanm/ Crenau). Son 
ouvrage « Le Mémorial de l’abolition de l’esclavage de Nantes – Enjeux et controverses » (Presses Universitaires de Rennes, 2012) retrace et analyse la généalogie de ce projet.
Elle écrit régulièrement des articles (Multitudes, L’art Même, Journal des Laboratoires d’Aubervilliers etc.), codirige avec Fabienne Dumont, la publication d’un ouvrage collectif « L’Histoire de l’art n’est pas donnée : Art et postcolonialité en France » (à paraître aux Presses Universitaires de Rennes le 23 juin) et travaille à un nouveau livre intitulé « Où en est la 
question postcoloniale dans le champ de l’art en France ? ».