Nouveaux paysages : l’apport de l’art contemporain

Marie-Laure Viale
Sophie Legrandjacques
Felice Varini
Jacques Rivet
Christian Ruby
Mélanie Perrier

Journée d'étude organisée par le Grand Café (centre d'art contemporain de Saint-Nazaire), l'école nationale supérieure d'architecture de Nantes et l'association Entre-deux (Nantes)

table ronde : les modifications de la perception du paysage à travers des œuvres d’art contemporain

Vendredi 2 mars une table ronde sur les modifications de la perception du paysage à travers des œuvres d’art contemporain a été organisé à Saint-Nazaire. 
Cette table ronde a introduit un workshop organisé à Saint-Nazaire par Didier Courbot, artiste, paysagiste et professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’ Architecture de Nantes (ENSAN). 
À l’adresse des étudiants de l’école d’architecture, ce temps de recherche a conjointement été organisé par Didier Courbot, le Grand Café, centre d’art contemporain de Saint-Nazaire et Entre-deux, structure professionnelle engagée dans la production et diffusion de l’art public contemporain.
 
Le propos s’est organisé à travers la question du point de vue introduite par  « Suites de triangles », l’œuvre de Felice Varini : à la fois point de vue unique suivant la conception du tableau classique (peinture de paysage) et points de vue multipliés qui invitent le spectateur à traverser le paysage par le déplacement de son corps et à expérimenter le site.

Informations pratiques

Lieu : Grand Café, centre d’art contemporain (matin) et le radôme (après-midi), le radôme est situé sur le toit de la base des sous-marins à Saint-Nazaire.
Public : Étudiants de l’ENSAN
Partenaires : le Grand Café, l’ENSAN, association Entre-deux.
Déroulé de la journée
Le matin : présentation de l’exposition de Toby Paterson « Quotidian aspect » par Sophie Legrandjacques, directrice du Grand Café.
Projection d’un film « Les Nouveaux commanditaires de Blessey », qui témoigne d’une œuvre du peintre Rémy Zaugg. Retour et notes sur le film par Marie-Laure Viale, cofondatrice et directrice avec Jacques Rivet de l’association Entre-deux.
L’après-midi : Felice Varini, artiste; Christian Ruby, philosophe; Mélanie Perrier, chorégraphe

Notices biographiques des intervenants

Felice Varini, artiste : « L’espace architectural, et tout ce qui le constitue, est mon terrain d’action. Ces espaces sont et demeurent les supports premiers de ma peinture. J’interviens in situ dans un lieu à chaque fois différent et mon travail évolue en relation avec les espaces que je suis amené à rencontrer. »
Christian Ruby, Philosophe, Docteur en philosophie, Enseignant, directeur de la revue Raison présente, membre du comité de rédaction du Bulletin critique du livre en langue française et rédacteur en chef de la revue en ligne Le Spectateur européen. Travaille actuellement sur la philosophie politique en s’appuyant sur les enjeux de l’art public contemporain. Ouvrages de l’auteur (sélection) : L’interruption, Jacques Rancière et la politique, Paris, La Fabrique, 2009. Devenir contemporain ? La couleur du temps au prisme de l’art, Paris, Editions Le Félin, 2007 ; L’âge du public et du spectateur, Essai sur les dispositions esthétiques et politiques du public moderne, Bruxelles, La Lettre volée, 2006 ; Les Résistances à l’art contemporain, Bruxelles, Labor, 2002, L’Art public, un art de vivre la ville, Bruxelles, La Lettre volée, 2001.

Mélanie Perrier, Commissaire d’exposition indépendante, elle a organisé plus d’une dizaine d’expositions depuis 2000, et notamment en 2009 l’événement En marche, projet curatorial proposant des expériences de marche et de déambulation ou en 2010 Gender Blending, exposition sur les questions de genre dans la performance et en 2011, Œuvre mode d’emploi, sur les partitions artistiques. Maître de Conférences en Arts plastiques à l’Université Paris 4 / IUFM de Paris, elle est chercheur au CERAP (UMR-ACTE CNRS Université Paris 1), où elle a crée et dirige le laboratoire du geste, travaillant spécifiquement sur les formes performatives contemporaines, tant sur leur mode de visibilité et d’existence, que leurs lieux d’inscription et leurs temporalités.